Péripatétisme et je parle en marchant,
Aristote m´a dit : „ils ont besoin de toi“ !
Ai-je bien entendu ? Ne suis-je que marchand ?
Ont-ils besoin de moi ou leur faut-il un toit ?
Ah ! Maître Socrate, Point ne m´avez-vous dit
La chaume et le logis pour ces âmes fières
Qui grelotent dehors et ne sont que non dits
Quand par la faim, la foi, grincent leurs prières.
Et Sophocle nous met au vouloir de ces dieux
Qui font naître héros d´une tragédie
Mais les hommes tremblent, les yeux levés aux cieux,
Il nous reste les pleurs , humaine comédie !
Et toujours ce soleil qui réconcilie
L´homme et son désarroi quand parait cet espoir
En leurs si vrais regards, face à ma folie
De parfois ne faire mais toujours tant vouloir.
Je ne suis poête et ni philosophe,
Apprenti d´un amour que je ne prétends
Mais un regard aimant, vrai, qui m´apostrophe
M´aura fait, de toujours, combattre mauvais temps.
Penseurs, dramaturges, fuyons la querelle
Et l´idée du vrai, l´instant est à vouer
A l´écoute d´enfant heureux qui appelle
Loin de toute guerre, et qui voudrait jouer.
Tadamadon