L´heure, à la clepsydre, file , goutte à goutte,
Où le siècle, à son cours, se trace la route
Entre l´enlacement d´ultimes barbelés
Sur plaines aux reliefs si nus et désolés.
Un canon silencieux et une âme en retard
Sont ultimes témoins, au petit jour blafard,
Qu´il fut longues ères comme une homélie
Où l´homme cultiva sa propre folie.
En haut, ce ciel rouge de tout sang recueilli,
Arène divine dont il s´enorgueillit,
Ternit bien des espoirs, tant, de fragilité,
Reste l´ utopie chantée Liberté.
Tout croyant a son Dieu… Le poête a demain.
Ensemble ils quémandent , même grâce à la main,
Que leur soit obole l´accès au mystère,
Cet Eden aux vivants, Paradis sur Terre.
Tadamadon