D´une corde aux genoux

Etrangeté d´un paysage,
Une colline, son arbre nu,
Mais qu´est donc cet amour devenu
Dont tout homme était le message ?

Un rossignol chante louanges
Perché sur la plus haute branche,
Pierre et Jeanette dont il s´épanche
Sont d´ absence, le coeur aux anges.

A chasser d´ici toute haine,
Pleure chaudement le crucifié,
Ce Jésus, à ton âme confié
Douce Marie-Madeleine !

Morne est la plaine en ce matin gris
Où l´autre n´aura nulle oraison
Tant baiser se posa trahison
Et que résonance l´en aigrit.

Par même lieu est un autre ailleurs,
Loin des croix clouées de martyrs,
Juste une colline où s´en partir
Hors les regards curieux et railleurs.

En conscience du fruit défendu
J´ai pris acte de la tristesse
D´un arbre mis à sa détresse
Par Judas qui s´y sera pendu.

L´ode est là où un vent me crie
Qu`à paien il n´est nul interdit
Et pour coupable, sans un mot dit,
Je tombe à genoux et je prie.

Tadamadon

Le message est perdu,
Le rossignol s'est tu,
Marie-Madeleine pleure toujours,
Le baiser qui tua l'amour,
Les croix se portent en l'esprit
Pour avoir croqué le fruit,
Ne reste que la prière
Et le païen qui espère.

Très beau poème et jolie réponse !!!

Bise à vous deux...

Amour et religion sont désilusion
Le noir n'épouse pas le blanc
La vie n'est que pure transition
Nous resterons à jamais là sur le banc

tes écrits sont très beaux

Alodis, merci à toi pour ces sept vers qui justifient qu´un huitième, le premier, soit finalement ce graal tant espéré qui fasse que meure tout ce qui le suit. Plus encore qu´écrire j´ai aimé lire ta lecture.

Le Gardien : tant mieux pour ta lecture, mille fois raison quant à la joliesse de la réponse et (si Alodis me le permet) Bises de nous deux à toi en retour.

L(e)a (cou)rage au coeur : Tout ce que que tu me dis m´est faux mais il fut juste que tu le dises, je me fiche bien des cinq derniers mots (même si je t´en remercie) ce qui me compte n´est autre que ton mieux être et qu´il te guide à ton bonheur.

A vous,

kendor en me relisant j'ai compris que mes mots étaient durs - mauvais moment pour écrire je venais de retrouver le courrier dans le frigo ! Le bonheur je me bat pour le trouver depuis 47 ans - le seul endroit où je l'ai trouvé c'est auprès de mes filles - nous partageons des moments de complicité magnifiques - je retrouve d'ailleurs un peu ce sentiment de bien être ici avec vous - c'est très agréable - amitié à tous et toutes - Je m'appelle Anabel et suis une femme !

la rage au coeur a écrit:

kendor en me relisant j'ai compris que mes mots étaient durs - mauvais moment pour écrire je venais de retrouver le courrier dans le frigo ! Le bonheur je me bat pour le trouver depuis 47 ans - le seul endroit où je l'ai trouvé c'est auprès de mes filles - nous partageons des moments de complicité magnifiques - je retrouve d'ailleurs un peu ce sentiment de bien être ici avec vous - c'est très agréable - amitié à tous et toutes - Je m'appelle Anabel et suis une femme !

Enchanté Anabel, et saches que le plaisir est également pour nous...

Je ne sais pas...ou plutôt devrais-je dire, je ne sais plus prier....Mais ton texte apporte une paix intérieure et j'ai partagé avec toi tes paysages et parfois j'envie celui qui trouve encore refuge en levant les yeux aux cieux.
Annabelle, enchantée...tu vois nous donner ton identité c'est nous adresser comme un sourire. tu peux compter sur nous....bisous