On te lira aux murs par leurs mains pétrie
Sans que de sang impur s´honore Patrie,
Partisane à leur sort tu seras chant donneur
A soldats bien trop morts au lit d´un blême honneur.
La gloire, lourd fardeau de l´acte et du devoir
Qui tire grand rideau sur sagesse et savoir,
D´une voix aigüe condamne Socrate
Mis à la cigüe, geste démocrate.
La mort, cet oripeau, fait quête de vies
Mais vibrent sous ma peau de belles envies
Penseur en ce combat où l´on s´habitue
A tout ce qu´on abat sans rien que l´on tue.
C´est par impudence que le monde est si dur
Et par indécence que me voilà impur
Rêvant, de détresse, que mon âme aigrie
Te boive à l´ivresse Liberté chérie.
Tadamadon