Quelle histoire

QUELLE HISTOIRE !

Sang de l’Histoire,
Que le soleil éclaire ?

Les brumes captives
Ruissellent à leurs fers…

Au creuset de la vie,
Flambe une crème de lave

Un roc noir s’oppose
Aux flots du désespoir…

Alors, de l’autre côté,
J’augure un dénouement

D’autres océans roulants
S’étirant sur la douceur des plages ;

C’est le fond d’une pensée
Longtemps caressée :

Dans la lenteur du temps,
L’indigo des lagons immobiles,

Aux versants inversés,
Une quête d’éternité :

J’imagine la trouver
Empreinte d’un peu de vérité.

Pathétique, mais délivrée
Son ombre s’allonge, se tend

Mais, vois-tu, j’ai beau faire,
Croire au paradis, fuir les enfers,

Je vais aux rendez-vous de l’insolite,
Pianotant des notes ensoleillées…

Sous la pluie.

Quelle histoire !

Pierre WATTEBLED – le 1er novembre 2008

Diantre, pas encore de com' pour cet superbe poème !

Coup de pour moi

Bravo Pierre !

J'aime ces points de suspension ils disent tout

Chaarar a écrit:

Diantre, pas encore de com' pour cet superbe poème !

Coup de pour moi

Bravo Pierre !

Pour atteindre à la profondeur des mots, il faut un peu de temps !
Ici, chaque strophe a été enfanté dans la douleur.
Le ciel t'a doté d'une perception aiguë, c'est certain.
Amicalement.

Pierre

bamcar a écrit:

J'aime ces points de suspension ils disent tout

C'est juste, j'abuse parfois de ces points de suspension. Ils sont des respirations qui retiennent les mots de l'âme intime. Où les mots que j'écrirai demain, si j'ose.

Cordialement à vous.

Pierre

...Sourire...
Comme je te comprends utilisant...abusant de ces petits points dans lesquels se perdent effectivement les soupirs, les silences et tout ce qu'on tait...pas peur, par pudeur ou quand il est inscrit plus que le coeur ne peut contenir...¨
Poétiquement tienne

Dyane a écrit:

...Sourire...
Comme je te comprends utilisant...abusant de ces petits points dans lesquels se perdent effectivement les soupirs, les silences et tout ce qu'on tait...pas peur, par pudeur ou quand il est inscrit plus que le coeur ne peut contenir...¨
Poétiquement tienne

Comme tu expliques parfaitement ce temps souvent suspendu, où nos plumes balbutient leurs petits pointillets encrés...et ancrés dans ces histoires de l'Histoire; des petits pas étouffés marquant l'empreinte du cycle incessant des luttes et des révoltes contenues; des rêves, contre toute attente, nous emportent ailleurs, au-delà de l'Espérance... ( Je n'y manque pas, vois-tu), car aprés les mots me manquent.
Cordialement à toi.

Pierre WATTEBLED