Ce que je suis pour toi
Je suis l’ombre, que ta lumière a éclairé,
La nuit, en somnolence j’ai humé
L’odeur, ayant merveilleusement tracé
Les contours obscurs d’un nouveau né.
Je suis, celui qui sous ta mélodie se réveille,
Tu as régénéré en moi la vie avec douceur,
M’entrainant dans un océan des merveilles
Pour me laisser dépendant de ta saveur.
Je suis, celui qui navigue sans rames,
Avec ta beauté je sors du naufrage
Pour composer, mes vers sont le calame
Qui Sculpte ton nom sur le rocher sauvage.
Je suis un ciel clair, en moi tu brilles
Sous le regard complice des étoiles
Tu sillonnes mon espace, tu seras digne,
D’une déesse bravant la conduite maligne.
Je suis la montagne, que le souffle caresse,
Dans ma poitrine poilue tu t’apaises,
Dans ta douceur mes peines s’affaissent,
Pour profiter de ta superbe finesse.
Je suis l’ange, dans les ailes je t’emporte
Au paradis, tu seras loin des regards,
Pour calmer la jalousie et les déroutes
Afin de déloger de mon esprit le cafard.
Je suis le cœur que ton sang alimente,
Avec ma sève je dessinerai ton image,
En moi la lueur ne serra jamais éteinte
Pour te voir je passerai la vie en voyage.
Je suis l’énergie alimentant ta beauté,
Qui se manifeste uniquement pour toi
Dans la nuit, pour détendre cette envie
Accumulée causant à l’âme la furie.
Je suis celui qui t’entraine dans l’ivresse,
Habitant dans les entrailles de ta joliesse
Je suis celui, qui assure ta délivrance
Et te protège des maux de la malveillance.
Enfouit dans le crépuscule des cieux,
Je t’emporte avec les anges loin de l’enfer,
Tels sont les ordres et la volonté de dieu,
Je serai avec toi, même si je braderais le fer.
Tout simplement je suis toi reflété en moi,
Je suis ancré dans l’ombre de ton corps,
Tu es le soleil qui réchauffe l’âme et ma foi
En adoucissant mes peines sans efforts
Dad Allaoua