Les grains effacent mes pas
Dans le silence du désert
J’affronte le sable mouvant,
En écoutant un esprit disert
Me chuchotant longuement
Des mots paraissant sincères,
Qui apaisent mon cœur aimant.
Les grains effacent mes pas,
Mon âme épuisée cherche
Les traits cernant son éclat
Dans la lueur, qui s’affiche
Merveilleusement au-delà
De cette nature farouche.
Au loin, j’observe une image
S’effacer derrière une dune,
Pour ressurgir dans un mirage
Défiant la noirceur nocturne
Et la science des mages,
En fardant l’apparition de la lune.
Dad Allaoua