Accroches-toi à mes épaules
Vois ces astres qui tracent
Merveilleusement ta face,
Dans l’éclat d’un ciel bleu,
Et ferme tendrement te yeux
Tu sentiras ma main pétrir
Tes seins, pour adoucir
La soif d’une âme égarée
Entre tes lèvres mouillées.
Admire la beauté des cieux
Et détends ton corps soyeux,
Ton esprit sera emporté
Par un souffle pondéré
Qui se régénère de ta peau
Ôte vite tous les rideaux,
L’âme doit prendre une cuite
À l’intérieur de ton gite.
Accroches-toi à mes épaules
Et alimentes-toi de la gnaule
Que je t’infuse profondément,
Pour étouffer l’acharnement
D’un désir à la quarantaine
Resté prés de ta fontaine,
En gardant l’espoir de murir
Dans le calme et sans soupirs.
Dad Allaoua