D´Hugo lien

Dans l´exil insensé quatre vents de l´esprit
Insufflent à Victor l´humaniste raison
Aux absents tant aimés dont on ne sait le prix
Qu´au recueil de ces heures où s´en vient l´oraison...

De la pitié suprême quand Jersey est de pluie
A ces hommes qu´on gagne par l´enfant qu´on enseigne
Il n´est nulle cause qui se serait enfuie,
Juste une âme qui veut, même si elle en saigne.

Ô ! J´aurais tant aimé m´asseeoir, vous être proche
Loin de tout le reste et qu´exulte le rêve
Que ce que vous vouliez au froid de votre roche
Me soit bénédiction en la seconde brêve.

Vous pour qui malheureux ne furent ennemis
Restez-moi éternel au delà de la brume
Où se terrent nos songes, ce qui nous est promis
Et qu´Hugo reste l´encre espérant sous ma plume.

Tadamadon

Voilà des mots ciselés en un somptueux hommage au Maître !

Très beau ! Qui ne voudrait pas ressembler à ce Monsieur, avoir sa trempe en rhétorique, sa philosophie, sa vitatilté... Plus qu'un hommage, j'y vois le modèle d'exemple par excellence à tout homme qui se veut être de valeur.
Tiens et voici le montage que je viens de réaliser (entre deux commentaires, avec photophiltre ) pour couronner mon ressenti
Merci pour ce partage

Beaucoup de sagesse dans ce magnifique poème
Merci du partage
Allaoua

Un hommage magistral pour ce grand monsieur de la poésie, le père des poètes qui continuent d'inspirer aujourd'hui.
Il ne renierait pas cet hommage très agréable à lire;
Amitiés.