Ne me prie pas de te juger
Très fier de sa barbe blanche
Il était un homme très calme
Et ne craignait pas les avalanches
D’un temps voulant la revanche.
En sentant le bruit de mes pas
Il avait sourit en me disant,
Evite d’être toujours l’appât
Des esprits restés médisant.
Ne me prie pas de te juger
L’estime que je porte pour toi
A fortement engorgé
Mon sens et l’œil qui te voit.
En toi, j’observe les choses
Belles, celles qui ne plaisent
Pas, je les laisse pour l’autre
Qui vois souvent les reitres.
Dans le regard j’ai la volonté
De dire selon ce que je veux
Sans chercher la vérité
À l’extérieur de mes vœux.
En toi étincellent deux yeux
L’un observe les ennemis
Et trouvent toujours en eux
La noirceur et la duperie.
L’autre contemple les amis,
En leurs faisant des louanges,
Il voile leurs conneries
Par le chant des mésanges.
DadAllaoua