Vois dans la voix du peuple, la pureté chaste,
Que le temps malveillant t‘emporte au ciel
Toi que le peuple ait toujours rejeté
Tu t’enfonces ou tu hurles dans ton fauteuil
Tu resteras à jamais détesté
Inquiet devant ce rayon de soleil,
Qui frôlait tendrement l’esprit du peuple,
Enroule les tapis couleur de vermeil
Et te guide sur la voie d’un sinistre temple.
À ton sort, il faudra bien te soumettre,
La peur et l’envie brise l’équilibre
D’un pouvoir fragile, qui va disparaître.
Vois dans la voix du peuple, la pureté chaste,
D’une richesse rayonnante dans le champ vaste,
Que couvre l’effluve d’une féconde floraison.
Dad Allaoua