Dans cette chambre vide qu´est un cœur esseulé
Une rose séchée, sur son plancher d´adieux,
Aux couleurs ternies, git, son parfum envolé
Vers un ultime espoir resté au fond des yeux
Et qui mourra sans doute quand alors tombera
Cette dernière larme trop longtemps retenue
Au pont de ses paupières qui, brisé, cèdera
Ne laissant plus qu´éclats, blessures à l´âme nue.
Sècheront les roses quand d´autres refleurissent
Sècheront ses larmes qu´amours en ressurgissent.
Le temps emportera ce pauvre corps livide
Que fut sa solitude dans cette chambre vide.
Tadamadon