Le baiser (pour ce jour d´octobre où un père s´en alla)

Ô ! Tendresse à la joue
Que ce précieux bijou
Quand la mère le pose
Comme s´offre une rose.

Grand délice à la lèvre
Quand s´y mêle la fièvre
Qui s´en vient et nous somme
De croquer à la pomme.

De pécher sans principe
Qui se met à la lippe
Le voici corrida
Tel que se vend Judas.

Mais je l´aime aujourd´hui
A m´être ce doux fruit,
Mûri au front du mort,
Qui porte réconfort.

Tadamadon

Quelle émotion profonde fleurissant ce baiser au front de la mort. C'est aussi un terrible exercice de style: une vraie corrida pour atteindre la traîtresse pour l'admettre mieux que se pendre. On ne sait plus qui apprivoise l'autre, mais c'est le baiser qui remporte la palme s'habillant de tendresse et de douceur.

Bravo et merci.

Pierre Wattebled

le frisson m'a suivi jusqu'à Tadamadon.... une symphonie de baisers du plus pur au plus endiablé, d'un bonjour ou d'un au revoir, le baiser comme symbole de l'amour qui se décline à toutes les personnes et à tous les temps....
baiser poétique

Un baiser final qui me fit frissonner....je lui ai donné sur la joue ce baiser là....j'aurais aimé qu'il me fut réconfort....il n'a fait que graver en moi à tout jamais le bistre et le froid

Un bien joli texte

Bises