Et je vais aux enfers ! Démons de circonstance
M´entrainent en l´ envers, comme à ma pénitence,
Du miroir où Orphée perdit son Eurydice
Sans que la moindre fée y laissa seul indice.
Du sein de Calliope à l´antre de Hadès
J´ai vu comme Antiope et fertile Cérès,
Romaine Déméter, me furent, de merveille,
La femme étant l´éther d´où la grâce s´éveille.
Cerbère et Euménides m´attendent à ces portes
Taillées d´uranides que ne franchirent mortes
L´âme en quête de Dante puis de Faust celle noire
Et dont la dissidence ressemble à mon histoire.
Mais le parfum léger de douce Perséphone
Se fait le messager en cet instant aphone
Qu´en moi il est en somme la quête de ces ailes
Qui habillent tout homme d´errances idéelles.
Lors, le ciel m´appelle chantant « sui generis »
Son œil bleu supplantant mystères d´Eleusis.
Et vont les heures sombres aux confins de l´éveil
Me rendant à ces ombres que laisse le soleil.
Tadamadon
Mar 24 Mai - 14:32
Certes..j'ai bénéficié de...
Tu es "belle voix" de la poésie épique et tes vers me transportent bien au-delà du parfum de PerSéphone...laissé sur un nuage bleu...