On dit que parfois,
Quand le soleil est à peine couché,
Que La lune doucement s’étire….
On peut l’apercevoir
Marchant pieds nus
Sur le sable doré.
Ses voiles blancs
Jouent sous le vent
En transparence,
Et l’on devine
Ses seins blancs
Et son triangle d’or….
On dit aussi
Qu’elle chante
Qu’elle chante doucement
Son amour disparu…
Elle caresse les vagues
Du bout de ses doigts fins
Y laissant une écume blanche….
Elle implore la nuit
De lui rendre son amant….
Elle sème derrière elle
Coquillages et galets
Et l’imagine courant
Sur les traces de ses pas….
On dit que lorsque
Rougissant le ciel
Le soleil se lève
Elle le suit dans sa course,
Et dans son sillage…
Un homme….
Un homme qui regarde l’horizon
Et fait un vœu
A l’astre qui se lève….
Au fond de son regard
S’est perdu
Une dame
Aux longs voiles blancs.
Et il la cherche
En vain….
Depuis la nuit des temps…