On entend les soupirs

On entend les soupirs, les maux des hommes,
Livrés aux vents berçant des océans
Où se perdent les mots que gonfle l’esprit…
L’immémoriale voile fend l’horizon ;
Que retenir, alors, de l’inconnu,
Du sentiment puissant et sans objet ?
Une vive clarté rend grâce puis meurt :
Dans un émoi furtif, elle se sublime.

Où s’en vont les soupirs, les maux des hommes…
Livrés aux vents berçant les océans
Quand ruisselle le sang aux flots couchants…
On voit tomber des ombres le sabre au clair ;
Des vérités expirant leurs murmures
Réduisant la force de l’improbable :
Il est du vague à l’âme à l’espérance
Qui se brise le crâne au bleu des cieux

On entend les soupirs, les maux des hommes
Livrés aux vents berçant les océans…
Où se perdent les mots que gonfle l’esprit…
L’immémoriale voile fend l’horizon…
Car les plus grands fracas, au loin, s’apaisent
Dés lors que l’Histoire tait ses trahisons :
Une vive clarté rend grâce puis meurt,
Dans un émoi furtif, elle se sublime…

Quand ruisselle le sang aux flots couchants,
On voit tomber des ombres le sabre au clair…

Pierre WATTEBLED- le 2 août 2011.

je le remonte
un beau poèmemerci du partage
belle soirée
benino

Merci à vous. J'apprécie beaucoup.

Pierre

Un très beau texte où la tristesse et la mélancolie sont renforcées par cette répétition où sont nichés ces soupirs et les maux des hommes...j'ai aimé ma lecture Monsieur
Bisous

J´aime beaucoup ce regard conscient sur la différence entre ce qu´est l´histoire dans sa vérité et ce qu´elle est quand on prétend nous l´enseigner, Tout ceci est de surcroît prsésenté de manière fort poétique mais je ne m´en surprends guère. Bref, une fois encore j´ai fort aimé ma lecture.

Certes la pédagogie revendique de nombreux aménagements à notre Histoire, pour le bien de tous, pour préserver le calme social, dans une société qui se perd dans la diversité éthnique qui les commande pour ménager la sensibilité de chacun. Il me semble que les choses ont bien changé depuis le temps. Mais, au fond, la vérité de l'histoire n'est-elle pas fondée et digérée en chacun de nous, dés lors que nous l'avons vécue et ressebtie.

Cordialement.