Je me suis attardée

Je me suis attardée
Là,
Tout au bord.
Et j’ai regardé
Là,
Tout autour.

Les paysages doucereux de cet automne en partance
S’étaient transformés en grandiloquents décharnés
Effeuillés, vides de vie et vides de sens.

Qu’étaient devenus tout ceux que j’aimais au printemps
De ma vie quand les petits matins s’éveillaient dans
Les cris d’enfants et les rires de mères.

Je ne reconnaissais plus la chaleur de ces amours d’été
Amours doux et passionnés noyés au sillon du temps
Mon Dieu comme le temps a passé.

Le gel ….. ce matin a annoncé l’hiver

Je me suis attardée
Là,
Tout au bord.
Et j’ai regardé
Là,
Tout autour.

Et je l’ai trouvé belle,
Moi
Sa vie.

J’ai attendu qu’elle abaisse ses cils
Doucement j’ai roulé sur sa joue

Elle a souri
M’a happée
Du bout
De sa langue.

tu t'es attardée,pour un moment
bien éphémère de réflexion,mais...
étais tu là pour annoncer une peine
ou bien un instant de bonheur? scratch

le temps a bien passé,et s'attarder maintenant
pour narrer l'automne de sa vie ne t'aura pas
épargner d'être....happée!
"retour à l'envoyeur"!!!! lol!

bien joli cette "pause" larmoyante....
qui prête à sourire....

Amitiés du Rebel fleur2

Tu as bien fait de t'attarder mais qui es-tu ? Celle qui regarde tout autour ou une larme sur ta joue ? Je sens comme un brin de desespoir, dans ce si beau texte. Parle moi du rire des mères....

tu as bien fait de t'y attarder, pour notre plus grand plaisir

Bises

Phil

Très jolie forme qu'a pris ton poeme !!

Invité

Très bon , du soleil de poésie

» QUI SUIS-JE ?
» Et je suis....
» Suis-je...
» Je suis...
» Oui, je suis un fou