Printemps, chantons au monde ta claire sonatine !
L´aurore resplendit d´un horizon vermeil
Où le poète attend cette prime églantine,
Tocsin d´une nature délaissant son sommeil.
Et aux secrètes noces du ciel et de la terre
L´hélianthe divin, pour le cérémonial
Brille de tout l´éclat d´un précieux statère
Que leur offre l´Olympe tel un anneau nuptial.
Ô ! Naissante beauté, sépulcre de l´hiver,
De ma mélancolie, mes doutes et mes peines,
Tu m´es cette genèse où s´habille de vert
L´espoir qu´encor s´écoule ta sève dans mes veines.
Qu´arrivent dans l´azur, ailes d´ infinité,
Du bonheur dans les gens, mes yeux alors emplis
D´étoiles aux couleurs de leur fraternité,
Qu´enfin, j´aille en la paix, mes rêves accomplis.
Tadamadon