Bonsoir Dyane, il est rare que je réagisse immédiatement à ce que je lis. cette fois ce fut le cas et ce fut violent. Alors, reprenant quelques mots. En réaction... Elle. Elles. Je vois des ciels rougis d’avoir aimé le jour Caressant les cheveux de femmes endormies Et recouvrir leur peau de caresses de vie Leur peau qui se souvient et parle encor d’amour Je vois leur ventre chaud palpiter de la vie Qu’elles ont accueilli et qu’elles vont donner Depuis l’eau de leur corps qui verra s’envoler Un enfant qui pour elles aura son premier cri Je vois leurs yeux se perdre au loin à en rêver Elles savent des mots perdus à partager Elles portent la voix la raison la mémoire Elles ont ce sourire qui nous aide à croire Elles ont à nous dire un monde loin de nous Laissez nous donc rêver et voler avec vous Venez nous dessiner Ce monde fait de vous D’un coup d’ailes D’elles
Je vous livre ce commentaire qui approche la sensibilité de ce texte que je revendique bien "poésie". Le monde actuel me semble avancer sans moi. Parce que je ne me reconnais pas en la violence. Dans les gens qui croupissent dans les prisons du monde et qui ne savent plus jusqu'au nom de leur terre qui les abandonne. Ces enfants qu'on tue physiquement ou moralement.. Les slogans et les mots qu'on utilise pour dire tout et son contraire. Ses idées qu'on affiche pour se donner bonne conscience...Les "religieux" de tous poils qui prêchent l'amour en des psaumes mais ne sont pas fichus d'être bons dans leur quotidien. Si Dieu n'avait pas de nom, les hommes peut être accepteraient de le partager sans s'entretuer...Les donneurs de leçons, la psycho de bas étage, les conseilleurs qui ne seront jamais les payeurs...Les faux gentils, les faux-amis, les corbeaux, les loups....Les faux gauchos, faux écolos, les FN...et puis tous ceux qui se mêlent de tout bien assis, sans ne jamais rien faire pour les autres mais ne pensent qu'à leurs propres envies, je les emm (la ce n'est plus de la poésie en effet)et je veux que ma "qualité" de femme m'aide à marcher à côté de ce monde là "il est"..sans moi, mais me reste la liberté de pousser un cri de femme.
Voilà, que ça fait du bien !! Merci à Patrick d'avoir lu "juste" ...entre les lignes