SI TU TE TUES A TE CONNAÎTRE

SI TU TE TUES A TE CONNAÎTRE



Si,

Tu te tues à te connaître

Qui seras-tu au bout du compte ?

Si

Tu cherches où tu te situes

Te fiant à des inconnues

Si

Tu espères une raison

Répondant à tes ambitions.

Si,

Par chance, tu trouvais un sens

Qui comblerait ton exigence



C’est fou ce qu’on fait et défait avec des si

L’opportunité, elle – même est un souci.



Si

Tu attends qu’il tombe tout cuit

Le bonheur au long de ta vie

Si

Tu confonds le vrai du faux

Le mensonge et la vérité

Si

Tu t’inocules le poison

Distillé par la présomption.

Si

Tu te meurs d’appréhension

Au cours de tes divagations



C’est fou, ce qu’on fait et défait avec des si

L’indécision, elle-même, est un grand souci.



Si,

Tu t’efforces de paraître

Qui seras-tu au bout du compte ?

Si

Tu cherches où tu te situes

Corps et âme, las et fourbus

Si

Tu espères éviter l’enfer

En arborant tes plus grands airs

Si

Ephémère tu venais à passer

Là, tel ton dernier quart d’heure



C’est fou ce qu’on fait et défait avec des si

La vie, la mort, un messie et un paradis.



Pierre WATTEBLED-Le 19 mai 2012

intéressant, intéressé, avec une fin qui justifie bien là les moyens du "si" faisant ici bien comprendre comme rien ne vaut plus et mieux, ma foi, que le libre arbitre et que pour autant, jamais, le conditionnel ne perde jamais sa relative mais ohh combien inconditonnelle valeur.

Merci beaucoup;

Amitiés.

Pierre

Un texte qui amène à réfléchir...et qui finalement aux deux derniers vers nous emporte à nouveau au titre, comme une ronde sans fin au fil des "Si"

J'ai aimé ma lecture

Bisous

une déclinaison de " Si " qui m'a embarquée vers une des nombreuses formes de

réalités, qui restent finalement propres à chacun.

Merci.

Amtiés.