MATELOT

Matelot

Sur son bateau, la vie t’entraîne
Au gré du vent,
Au gré des sentiments.
Un jour, tu vois le jour et tu rêves
Que si la mer est belle,
Elle doit l’être tout le temps !

Tu t’embarques, jeune loup
Plein d’ardeur et de certitudes.
Tu veux construire, tu veux créer,
Rien ne t’arrête . . . Tu as 20 ans.

De bâbord à tribord résistant aux récifs,
Tu te cramponnes
Toujours droit devant.

Le bonheur, tu voudrais y goûter
L’effleurer simplement du doigt
Mais le bonheur . . .
Cela ressemble à quoi ?

De la proue du bateau, tu aperçois une île,
Baignée par le soleil
Avec des papillons.
A l’ombre d’un palmier, tu devines une fille
Belle comme une fée,
Ton cœur est en frisson.

De frisson en passion, le bonheur se dessine
Fébrile
Qui te donne l’envie, qui te donne la foi
Tu y crois
Et ce collier de fleurs qu’elle passe autour de toi
S’offre comme la promesse qu’elle a fait le bon choix.

Tu braves les bourrasques, avec quelques tempêtes
Quarante nœuds de vent . . .
Il faut bien s’accrocher ! !
Tu colmates les trous, redresses la misaine
Marin, garde le cap
Et sois fier d’exister.

Sur son bateau, la vie t’entraîne
Au gré du vent,
Au gré du temps
Si tu veux être heureux, marin
Oubli l’amer
Mais garde de la mer,
Le sel comme piment ! !

« Mer belle, peu agitée »
Nous dit la météo marine
Alors matelot, « Bon vent » ! !
Avec ta belle au bois charmant. . .

Muscade

Invité

Très très beau !
Moi, vieux mataf has been, je ne peux qu'aimer cela...

Vire prestement de bord fier voilier
Hisse bien fort ton "perroquet",
Fait claquer tes voiles blanches
Sous un ciel bleu pervenche...

Va vers ces lointains océans de lumière
Où tes marins pleurent leurs chaumières,
N'oublie surtout pas de te méfier
Dans la fureur des vieux vents alizés...

Merci Pedrito,

la mer c'est comme une femme, on l'apprivoise mais elle nous joue des tours parfois !

Elle nous séduit, nous fait rêver et ses îles aux mille et un parfums, il n'y a pas de mots assez forts pour en parler

Bon vent !

Muscade

» Je demeure inquiet tel un matelot