Puisque...

Puisqu’il courre le ruisseau
Polissant le sable, la pierre,
Accueillant au fil de l’eau,
Mes pensées comme une prière.

Puisque blé fléchit au vent
Offrant vague à mon regard,
Coloriant couleur argent
Tous mes songes en étendard.

Puisque le ciel est trop bleu
Etouffant ce jour sans fin,
Laissant mon cœur amoureux
Tapis au bord du chemin.

Puisque c’est ainsi écrit
Bousculant mes idéaux
Eclaboussant mes envies
Mets à mes yeux un bandeau.

Corsaire des Mers Nombre de messages : 4267 Date d'inscription : 27/05/2010

J'aime cette belle poèsie légère
Bonne soirée
Amitiés
Allaoua

» Puisque
» Puisque plus rien n'existe.