Le Titien au pinceau, Vivaldi à l´archet,
Une table aux amis et du vin au pichet,
Tout ce dont Rabelais et Balzac sont fervents
Quand, dehors, aux esprits, ne sont que quatre vents.
Monsieur Hugo écrit comme peint Michel-Ange,
Il ne s´invite pas craignant qu´il ne dérange.
Léo Ferré bougonne, Brassens, lui, s´en amuse,
Jacques Brel se surprend aux ailes d´une muse
Dont Vian se fait l´amant et Prévert l´oiseleur,
Chacun offrant au monde sa somme de couleur.
Monsieur Hugo se signe, niant les tentations,
Pris dans le feu qu´il est de ses contemplations.
Changeons un peu les choses comme eau sale en l´évier !
Au Journal petite Anne, Frédéric au clavier,
Puis toi que j´espérais, Amour qui viens enfin,
Que l´art devienne alors en soi toute une fin.
Monsieur Victor sourit au travers ma fenêtre,
Lui que j´attendais tant, il entrera peut-être.
Tadamadon