Compte à rebours avant la fin du monde – 16 (à suivre)

Compte à rebours avant la fin du monde – 16 (à suivre)

Ne vous méprenez pas, je ne développe pas une thèse sur le thème de « vrai » ou « faux » à propos de cette fin du monde annoncée ; sans pour autant considérer cette éventualité comme niaise puisque qu’il y a bien dû y avoir un commencement : en un temps très éloigné le questionnement titilla l’esprit des hommes qui instituèrent leur foi en divers dieux ; représentations de veaux d’or notamment comme il nous est rapporté dans la bible. Finalement les pouvoirs d’alors entrevirent l’avantage d’adorer un seul Dieu, d’où l’avènement d’une croyance monothéiste ; plus loin dans le temps des différences dogmatiques apparurent qui fondèrent les bases de plusieurs groupes religieux opposés.

Les connaissances scientifiques actuelles sont plutôt déstabilisantes pour les braves gens qui croient de cette foi du charbonnier assez rassurante, quand d’autres tentent de discerner la part du possible et du probable, lorsqu’ils ne dénoncent pas une fable incontestablement lyrique, néanmoins ferment de notre civilisation. La plupart des philosophes se dédouanèrent dans leurs discours en séparant du reste la part péjorative de la métaphysique. Bref, au final, croyant ou pas l’humain s’interroge sur le sens à donner à sa vie de même qu’à sa mort. Et donc comment se pourrait-il que la fin du monde ne survienne pas demain (Personne ne le sait exactement, mais elle est annoncée dans les saintes écritures, alors…) ou le vingt et un jour de ce mois.

Dans les faits, chacun est partagé entre le fatalisme, le scepticisme, « le je m’enfoutisme», le catastrophisme, le sophisme, sans en être à provoquer un schisme. Fermer le ban. Ce qui gêne un peu, c’est que la vie biologique prime sur la vie de l’esprit quand elle possède la capacité de se reproduire dans un geste d’anticipation instinctive, tandis que l’esprit serait voué à disparaître en perdant définitivement sa conscience ; heureusement l’âme dissociée de l’ensemble rejoindrait la sphère céleste du divin ou l’enfer suivant ses mérites. Devrait suivre la résurrection des morts au son des trompettes célestes. Aïe, aïe ! Ca va bouchonner, bison futé sera débordé, quel populo pour les fêtes de noël ! T’imagines les pierres tombales se soulevant pour libérer les morts, allez tout au plus deux ou trois jours après l’apocalypse. Ha, il y aura de l’étonnement, si ce n’est de la stupéfaction quand les générations passées se réuniront sur les places des villes et des villages. J’admets mes élucubrations, mon imaginaire débridé, et le fait que j’ironise sur l’attente de cette fin du monde.

Puisque je me suis avancé, j’irai jusqu’au vingt et un, peut-être jusqu’au vingt deux décembre. Ne pas aller jusqu’au vingt cinq serait benêt pour titous qui rêvent de leurs jouets.

Et puis la vie, c’est pas mal, quand même ! Les risques existent, comme ces trous noirs énormes- des petites étoiles qui auraient implosé et qui aspireraient des galaxies entières à la vitesse de la lumière. Je me souviens avoir entendu quelque chose comme ça hier à la télévision. Voilà comment les films catastrophes peuvent influencer des petits esprits comme moi.

Bon, soyons optimistes, si cela passe à cette échelle on en a sûrement encore pour un peu de temps. D’ailleurs combien en a-t-il fallu de métamorphoses à notre espèce pour en arriver là aujourd’hui ? Les mayas sont-ils dignes de confiance ? Non, vraiment, ne comptez pas sur moi pour une réponse fiable. Allez, il faut en sourire. Aussi.

A bientôt !

Pierre WATTEBLED le 5-12-2012

Ton texte d'aujourd'hui m'a fait faire un bond dans mon enfance, je devais avoir 5 ou 6 ans....Mon frère avait reçu en cadeau (faudrait que je recherche au grenier chez maman) un livre qui s'intitulait l'an 2000. La première page disait que si la planète existait toujours elle serait ce que les pages suivantes montraient : des soucoupes sans chauffeur à 1m50 du sol, des immeubles si hauts qu'ils touchaient les étoiles, les femmes et des hommes habillés en comninaisons spatiales....des repas faits de pilules....Bref heureusement nous n'en sommes pas encore là..

Je ne suis certaine que d'une chose, un jour je vais mourir...aujourd'hui, demain, le 21, dans 60 ans pour être doyenne mondiale....Mais ce sort là m'est réservé depuis le jour de ma naissance....Pour le reste "qui vivra, verra"

Merci de ta présence

Bises

C'est la meilleure philosophie, je pense comme toi. Il n'empêche qu'il faut que je poursuive ma fiction puisque je me suis imposé ce défi.Des textes sur lesquels je me lâche mais qui ne prétendent rien. Merci de poursuivre ta lecture. Ca me permet de laisser retomber la vapeur en poésie pure car j'ai besoin de recharger mes batteries.

Amitiés.

Pierre