Compte à rebours avant la fin du monde : -8 heures. (Suite et fin demain)

Compte à rebours avant la fin du monde : -8 heures. (Suite et fin demain)

Histoire abracadabrantesque, une nouvelle fois, sauf précipitation de ma part pour conclure : nous avons déjà vu cela lors des résultats électoraux et je ne suis pas disposé à épiloguer durant des mois sur cette farce. Encore un amalgame, à croire que je suis coutumier du fait.

De fait, les personnes que j’ai rencontrées m’ont paru plus décontractées au fil des heures tranquilles. Comment en vouloir à ces Mayas qui ont finalement exprimé des prophéties que nous n’aurions pas su déchiffrées avec exactitude, ne prenant pas en compte la part mystique de leur écriture.

En vérité, ces gens étaient passés maîtres dans les mathématiques réalisant des calculs incroyablement justes relatifs au déplacement de la terre dans l’espace quand elle tourne sur elle-même ; déplacements qui déterminent les saisons. Il faudrait donc un peu d’imagination pour concevoir pas à pas le champ des recherches qui permettent les innovations. Pas au hasard, non ! En tâtonnant et en réfléchissant, oui, aussi.

Voilà, voilà, voilà. Cela n’arriva pas, mais il n’empêche que le non-évènement a révélé la stupidité de quelques illuminés qui auraient voulu forcer les barrages armés de haches et de machettes ; entendu à la radio qui a précisé qu’il s’agissait d’un cas isolé. Néanmoins, c’est grave, ces gens auraient mérité qu’on leur mît la camisole de force !

Voilà, voilà, voilà que ma motivation s’éteint et que le soufflé retombe. Souffler n’est pas jouer. Ok, je n’avais pas l’intention de continuer l’exercice périlleux qui consiste à tenir au chaud le morceau qui refroidit en entrevoyant l’invraisemblance. Aussi, après que j’ai tenu ma promesse, je vais passer à autre chose et notamment faire la fête en famille.

Cependant j’attends demain pour apposer le mot fin et pour les congratulations d’usage. « Quelque part, nous avons eu chaud ! ». Quelque part, disait mon père, est une expression qui ne veut rien dire. J’ajouterais que la fin du monde ne veut rien dire non plus. Notre esprit d’humain revendique un sens à tout, à tout prix, sans crainte des non-sens.

Allez à deux mains pour les applaudissements.

Pierre WATTEBLED- 21.12.2012.