Des étoiles et des colombes

Avide de sillons féconds
Quand le fardeau devient trop lourd
Je délaise mes champs en ruines
Pour des échappées fantastiques
Poussé par des vents connivents
Je me sens devenir léger
Et j'atteins les voutes célestes
Où des étoiles bienveillantes
Me désignent la voie à suivre
Des paysages gigantesques
Indescriptibles d'opulence
M'offrent d'étranges univers
Dans un décor qui se prolonge
Projetant d'intenses lueurs
Ici, l'atmosphère est mythique
L'oiseau qui donne de la note
Niche dans l'arbre du savoir
Et le clapotis du ruisseau
Qui l'accompagne, répercute
D'incomparables trémolos
Une aurore à couper le souffle
S'impose, peuplée de colombes
Un fil magique au bout des ailes
Sur de fabuleux pans de ciel
Elles tissent des tapis d'or
Façonnent des champs de labours
Dans une glèbe cristalline
Truffée d'éclants girasols
Des végétaux, des minéraux
Démesurés, se superposent
S'enlacent, se tressent, s'épousent
Formant à l'entour un spectacle
D'une troublante féerie
Des silhouettes, des visages
Epanouis et rayonnants
Habitent ces lieux émouvants
Le pur éclat de leur sourire
Est un jaillissement d'amour
Et je demeure éberlué
Face aux images inédites
Dont les fragrances et les nuances
Subsisteront gravées en moi
Le son aigu de ma mémoire
Soudainement refait surface
Et me voilà tombé des nues
Vaquant au ras des pâquerettes
Mais comblé d'un réel bonheur.

vraiment magnifique! une envolée audelà des mots, un ressenti majestueux, coloré qui hume la beauté voluptueuse...
Merci pour ce joli voyage sensoriel!

Merci pour la visite et l'agréable commentaire.

Poétiquement.

Roger.

Comme tu décris si bien cet instant instant de grâce de l'aurore.
Merci beaucoup ce bonheur du partage.
Amitiés.
Pierre Wattebled.

Merci beaucoup de ta visite et de ton commentaire, Pierre.

Amitiés.

Roger.