Sur une colline perdue
au milieu d'une fôret
Humains et animaux y
cohabitaient en paix,
Sur cette colline
passèrent toutes mes jeunes années
Je dormais dans un
grenier dont la pluie sur les tuiles,
Animèrent mes
premiers frissons que j'ai tant aimés
Aujourd'hui j'en
garde le souvenir qui semble futile...
Sur cette colline qui
m'était chère en ma pensée amère
Ces saisons qui
défilaient me semblent bien délétères,
Sur cette colline
dorénavant vivent des personnes
Que je n'ai que
peu vu et me sont étrangères,
Mais j'entends
malgré moi un tocsin qui résonne
Celui qui me
rappelle une souvenance familière...