La guerre assassine,
Un ciel bas, des rues noires, des maisons délabrées
Le spectre de la guerre hante dans la ville habitée
Quand la terre est changée en un ruisseau de sang
Le chaos et le mal sont les plaies du néant.
Dans l'enfer des combats, un soldat est tombé
Le fusil à la main, l'ennemi l'a tué
Il gît dans la boue, la face vers le ciel, la mort
Fauche les hommes qui meurent avec du fer dans le corps.
Dans les tranchées, au fond des trous, les armées
Sont prêtes, prêtes à périr pour la patrie, aimée
Et adorée, elle prendra la vie des enfants
Qu'elle a fait naître, pour satisfaire ses vils penchants.