Monde fou, le mien, mais j´y suis né !
D´Alice au pays des merveilles à
Anne petite Franck pour celui des horreurs,
Abolition de l´homme à sa condition d´esclave
Pour le mettre à oeuvrer à la chaine,
Oui folie des miens !! Puissance, impuissance,
Perl Arbor et Tora tora ! Les bombes...
Hiroshma mon amour !
Nom d´innocence dérobée, little boy,
Deux ailes, un bouton on en meurt encore,
Fat man larguée pour complément
A toute l´expression du génie humain,
Je crée, Nagasaki pour mieux me détruire,
Comme je fis maitresse guillotine
Qui vint me couper la tête et d´autres.
Il était une fois... Merlin l´enchanteur.
Mais tous les contes sont menteurs
Qui me voulurent ce doux rêveur
A qui serait interdit d´être penseur
Voire de sa vie le grand acteur.
Raté ! J´ai été petit, jamais ne l´oublierai,
Je grandis à reculons pour ne pas m´égarer
De ce pays qu´est l´étrange fatalité
Qui veut que tout enfant pousse en homme.
Je rêverai ce songe voulu vrai
Que, l´être dit de pensée, se prétende
Le savoir d´y adjoindre l´acte sensé,
Offrande d´un souffle universel
Qui le mène, à l´approche de sa fin,
Au seuil de ce désir ultime
Que sa seule gloire fut de laisser au sol
Cet indélébile petit pas de nouveau né.
Tadamadon