Pantoum de l´universel inculte

Homère à ses couleurs, Rubens, exhalté, peint,
Sennachérib morte, de lumière et terreur,
L´art est humanité en le peintre et sa main
Et j´écoute Rembrandt, clair-obscur à mon coeur.

Sennachérib morte, de lumière et terreur,
Beauté intérieure, fiancée juive,
Et j´écoute Rembrandt, clair obscur à mon coeur,
Vermeer est au rêve, grâce le poursuive !

Beauté intérieure, fiancée juive,
Une dentellière s´enfante à la toile,
Vermeer est au rêve, grâce le poursuive !
En Velásquez déjà se lève grand-voile.

Une dentellière s´enfante à la toile,
De Vénus au miroir ou dame à l´éventail,
En Velásquez déjà se lève grand-voile,
Dix-septième siècle, tout luit à mon portail.

De Vénus au miroir ou dame à l´éventail,
Homère à ses couleurs, Rubens, exhalté, peint,
Dix-septième siècle, tout luit à mon portail.
L´art est humanité en le peintre et sa main.

Tadamadon

Alors là, chapeau bas.

Vous érigez l'art majeur qu'est la peinture sur le piédestal de votre pantoum, porte ouverte sur le Louvre !
J'adore !

Mais si vous permettez, pourquoi avoir féminisé Sennachérib ?

Impressionnant !!! ça fait un bon quart d'heure que je suis sur le Net à chercher... ....

En tout cas tu es passé maitre dans l'Art de me faire réfléchir !!!

Amitié

Le Gardien

Et puis l'universel inculte, en tout cas, c'est pas vous !!

Bonsoir Alodis, je ne fais qu´écrire et votre éloge me ferait rougir si ma règle d´or était autre que de mériter que je sois lu. Preuve en est, votre interogation sur Sennachérib féminisé justifiée, comme quoi vous êtes lectrice et non "liseuse" (premier remerciement) mais je parlais de la fresque, nature morte flamboyante à mes yeux (fleurs humaines qui se fanent en leur vase) et me relisant je me suis rendu-compte comme vouloir dire n´est pas savoir faire comprendre et donc votre "si vous me permettez" devient un "je peux me permettre de..... Point d´exclamation" (second remerciement) et de là vous être essayée au pantoum sou ma mauvaise influence (sourire) valut bien que je vous remercie encore mais en cessant de compter.


Le Gardien : j´ai mis bien plus d´un quart d´heure pour apprendre, l´étude m´étant raison d´être, et ne me vois passé maître de l´art en rien car je suis ce béat élève qui se régale de ses découvertes tu sais ce pied ancré dans hier l´enfant celui qu´il faut toujours garder pour mieux grandir c´est lui qui t´a fait réfléchir, je n´en serais pas capable (éhéh). Merci de me ressentir par cette facon (pas de cédille chez moi) que tu as de le faire.... Ca vous fout des soupirs comme dirait Ferré.

Alodis Bis : nous entrons là dans un sujet si philosophique que je vous lasserais sûrement à vouloir le développer mais retenons que tout sujet au coeur, l´esprit ou l´âme universels ne quête plus la culture car son savoir est tout autre et encore un merci non pour vous l´avoir formulé mais pour que toujours je m´en souvienne.

Merci pour cet éclairage sur ma question !
Il faut avouer que le pantoum est ingrat car il est particulièrement difficile de faire apparaître un sens précis sous cette forme poétique !

D'autre part, j'aime votre vision de cette oeuvre de feu et de violence (pour laquelle la béotienne que je suis aller sur Google images) : "des fleurs humaines qui se fanent en leur vase"...