Ta douleur de vivre...

Mélancolie, angoisse, effroi
Se sont emparés de toi,
Un carcan glacial qui te broie,
Toi, froid, poids des pourquoi.

Métaphore, cauchemar, réalité ;
Quelle souffrance en ton corps étriqué ?
Quelle névrose en ton âme torturée,
Ecorchée, attérrée, enterrée ?

Déraison, punition, périr ;
Sceau du destin, sombre soupir.
Ecoute les choeurs de l'avenir
Te mentir, te fuir, triste sire.

Veni, vidi, oublié vici.
Mais vaincre quoi ? La mort, la vie ?
Dans ton sillage, le jour, la nuit,
Mépris, ennui, envie.

Envie de présent, maintenant,
Besoin d'arrêter le temps,
Besoin de sentiments,
Violents, vivants, enivrants.


Alodis (2004)

Superbe expression de ce gouffre qu´il y a entre ce que l´un croit savoir, devoir, pouvoir majestueusement face à toute la simplicité qu´est l´attente de l´une dans son essentiel et c´est un coupable qui vous le dit.
Force est à la poésie quand elle m´est d´évidence qu´il faudra qu´un jour le mec comprenne avant toute chose ce que sa compagne lui tait. (je délire en sachant..."universellement")

L'esprit féminin est réputé versatile et impénétrable

Mais en l'occurence, là c'est un "lui" qui sombre dans les abymes du secret !

Peut être le désir de se sentir vivant, aimé, plutôt que seul et oublié...

J'ai bien aimé cette cascade de sentiments forts douloureux où forts d'envies.

Amitié

Le Gardien