Du tsar à la star

Nicolas ! Le grand peuple a faim.
Vois ! Ton empire se dégrade,
Un peu de farine et du pain,
L´hiver est rude à Petrograd.

An quatorze, au feu des armes,
Sous va-nus-pieds et ventres creux,
Fait ta Russie champ de larmes
Et vos affamés valeureux.

Le sang à la neige se mèle,
Il s´en écrit la partition
D´un chant nouveau qui appelle
Les hommes à la révolution...

Que passent les anges et les années
Au vent des mémoires fanées !

Un autre siècle s´empare
D´un prénom, d´une vanité,
Elyséen tu te pares
Des ors de notre liberté.

Et poussent les Restos du coeur,
Les tentes au canal Saint-Martin,
Le peuple, Nicolas, a peur,
Ta démocratie est catin.

Son bonheur n´est que dérision
Quand la promesse est ce mensonge
Qui nourrit de cette illusion
Que leur malheur n´est qu´un songe.

De Petrograd à ton confort
L´Histoire n´est que répétition,
Oui président ! Le tsar est mort
Et j´entends la révolution.

Tadamadon
**Sers ton peuple, ne le serre pas

Tu sais quoi.......j't'adore (Alinou, suis pas toute seule!!!! rires)
Quoi pas de politique ??? Ben il a le droit de parler du tsar hein ??????
bisous

T'as bien parlé de l'autre Nico toi, avec son fumueux adage du travailler plus gnin gnin gnin...

Ce serait pas un peu la saint Nicolas ?!


Toujours est-il que ton poème est superbe Kendor !!!

Ah le fameux syndrome de Napoléon !!

J'ai beaucoup aimé ce parallèle entre Nicolas II de Russie et notre Nicolas de Hongrie !!! Mais je rejoins Galia en y incorporant aussi une Enorme touche de Napoléon...

Très joli poème qui a toute sa place chez nous !!!

Sourire quant à Napoléon : Oui si l´on considère que faire et défaire l´histoire est d´équivalence. Ceci dit si le sieur Nico pouvait être inspiré et aller s´installer à Sainte-Hélène.... Ou relire un peu Victor Hugo qui disait "celui qui ouvre une porte d´école ferme une prison" au lieu de faire tout le contraire....
Mais bon, rêver ne tue pas.

Merci pour vos mots.

Malheureusement , l´histoire a démontré maintes fois que les révolutions causent de nombreuse pertes mais ne servent pas á grand´chose dans la mesure oú il y aura toujours des fossés creusés entre individus.
Bravo pour cette juste analyse mise d´une maniere remarquable en poésie !