Un sujet qui m´est cher l´embrigadement des jeunes esprits et de leur corps. Un triste constat sublimé par tes mots. J´avais antan écrit un truc que j´aimerais déposer ici :
- La fauche (aux enfants soldés)
La marche fière en ce plein jour,
Le pas au rythme d´un tambour,
Il s´arrête soudainement
Avec, aux yeux, l´étonnement
Du bris de sa jeune poitrine
El l´air ne trouve plus sa narine.
Commence alors l´étrange danse
Où tout valse d´extrême urgence
Quand s´entrechoquent dans sa tête,
Juste avant que tout ne s´arrête
Autant vérités que mirages,
Souvenance en mille visages.
Tournent brimades et soumissions
Aux bras de floues émotions
Quand la peau sale des adultes
A son printemps faisait insultes,
Un coeur paré, sous ce déluge,
D´une amoureuse pour refuge.
Flots de couleurs et de tendresse
Sur doux instant tout en caresse,
Comme c´est fort ce qu´il ressent,
Tout est regrets en s´effacant,
De ces parfums qu´il ne sent plus
Aux livres qu´ils n´a jamais lus.
S´étend alors un long silence,
Ce monde tire révérence,
Et tout s´enfuit d´un trait, alors,
Sa main prend celle de la mort !
Il a vécu, quittant ce monde,
L´intensité d´une seconde.
Tadamadon