Margot sur la route.

Nos pas foulent le temps, terrain nu,
Chemin de désarroi retenu,
Où plus rien ne semblerait venir
Arlésienne pour tout souvenir,
Même l´herbe s´interdit le jour,
Il fait si froid quand il n´est d´amour.

C´est alors qu´un rien nous bouscule
Qui fera qu´alors tout bascule,
Une plante en fleurs, composée,
A garnir le lieu s´est osée.
Le coeur jaillit, se précipite,
Il bat pour une Marguerite.

Ni un peu, moins encore pas du tout,
Ô beaucoup, dans ce temps et partout,
Passionnément, sans effeuillage,
A la folie, fi de l´ âge,
Jamais Amour n´est en faillite
Quand nous tient une Marguerite.

Tadamadon

Tu as raison de le crier sur les toits !!! Heureusement qu'en Amour rien n'est perdu !

Effeuillant la Marguerite

Il était avec sa marguerite,
Si belle qu’il n’osait l’ effeuiller,
Il ne voulait vraiment pas savoir
Ce que depuis longtemps il savait.

Il resta à écrire ses vers,
Le regard perdu au firmament,
Songeant à ces contes merveilleux
Où il était son Prince Charmant.

Il la vit s’envoler comme un rêve
Captivée par ses doux sentiments,
Marquée pour toujours par cet amour
Où elle avait trouvé consolation.

Et quand il y pense il la revoit,
La cherche mais ne la trouve pas.
Son amour est venu l’emmener
Au delà des vers et du temps.

Galia

Et toujours l'amour s'ose dans le coeur d'une rose...

Belle ode aux sentiments