A toi qui lis ces mots

Sans me connaître vraiment
Tu me sais depuis toujours,
En mon verbe tu entends
Résonner ta propre voix
Qui te distille ces mots
Jusqu’à parcourir ton sang,
Et fait résonner ton coeur
En jumelé battement.

Tu me diras c’est un songe,
Tu as rêvé ce poème,
Que la solitude ronge,
Qu’elle est maître de tes peines.
Alors parfois ton regard
Se perd troublé dans les airs
Et tu redeviens pensif
De n’avoir trouvé repères.

Noctambule tu es las
De chercher dans le silence
Une réponse aux pourquoi
Qu'il y a toujours en toi.
Comment pourrais-tu sentir
Que ta douleur vit en moi,
Et que je porte en mon âme
Un peu de ce chagrin là ?

Galia

Est-ce là ne pas connaître ? Lorsque de telles émotions nous assaillent, je pense que le coeur a reconnu à défaut que les yeux puissent le faire...magnifique lecture
bisous

Lu et approuvé ne sachant trop que d´accords en désaccords il y a cet instant propice à l´essentiel, le seul qu´il faille retenir.
J´aime beaucoup l´image de la porteuse du chagrin de l´autre.

j'aime beaucoup, et tout comme Kendor cette image du poète partageant le chagrin.

tellement vrai !

Il faut savoir lire entre les lignes et être tellement proche de l'autre, par l'esprit, pour deviner une telle peine, ou alors peut être faut-il que le manque soit réciproquement fort pour fusionner à tel point... Ca me fait penser au film "Ghost" ton poème.... et j'Adore !

Bise...

Alan