Ah oui, le général Hugo papa de Victor, était pour son fils un véritable modèle de bravoure et d'humanité, comme on peut le voir dans le dernier vers... Et pourtant, quand on connait l'histoire narrée en fond du poème, la guerre en espagne contre des guerrièros fanatiques et meurtriers poussés par le clergé espagnol. Hé bien, on ne peut qu'admirer le geste...
Tiens, pour le fun, voici le pastiche loufoque de cette poésie écrit par Pierre Dac,
Après la BatailleMon père ,cet anchois au sourire andalou
Suivi d'un nénuphar qu'il aimait entre tous
Pour son faux col vert neige fait en pierre de taille,
Parcourait en nageant la foire à la ferraille,
Où se tenaient ,pensifs,des melons accroupis.
Soudain son gros orteil crut percevoir des cris.
C'était un hérisson voltigeant sur la route,
Qui brûlait son chandail pour mieux casser la croûte,
En criant:- Un chou-fleur pour me cirer les souliers!
Ou bien un bec de gaz pour me laver les pieds!
Mon pére,ému,tendit au nénuphar fidèle
L'obélisque à vapeur où trempait sa bretelle
Et dit:-Mouche la jambe à cet oiseau blessé,
Et brûle -lui l'oeil droit avec un fer glacé.
A ce moment précis,surgissait du Rat Mort,
En marchant sur les mains ,un boa constrictor
Qui lança sur mon père sa veste en alpaga.
Le coup passa si près qu'un hareng se noya,
Et qu'un éléphant blanc tomba dans sa soupière.
-Hurrah ! cria mon pére,se mordant la paupière