Triste sire.

L´épée à son roi, ruban à la reine,
Cette nuit sans étoiles loin du bruit des armes,
Sous lune attentive, compagne à sa peine,
Un chevalier sans nom laisse aller ses larmes.

Les perles emplies de cris et de tombeaux
Où il n´est victoire dans le sang répandu
Se dispersent partout comme ces lambeaux
De tissus et de chair pour l´honneur défendu.

Sa peine est en crue des regrets en ce val,
Loin du fracas des os, si proche du remords,
Son page est au sommeil au pied de ce cheval
Qu´il montera demain pour aller à ses morts.

Le bien est ainsi fait de ce regard malin
Qui fait croire au héros que dieu se rapproche
De celui qui sauve, la veuve, l´orphelin
En en faisant d´autres, sans peur, sans reproche.

Tadamadon

ENORME coup de pour moi mon kendor !

Même les hommes pleurent ! Même les chevaliers ! et cette image de celui qui a de la peine et l'autre qui n'aura aucun remord puisqu'il est persuadé d'avoir fait le bien...

Est-on chevalier quand on a une plume en guise d'épée mon Ami ? En tout cas je suis quasi persuadé que des larmes ont coulées plus d'une fois de tes yeux...

Bise mon AMI

Alan

Alors là, tout pareil pour moi sans rien à ajouter !!!

Chevalier errant partant à la chasse aux dragons et se trouvant confronté aux" dommages collatéraux"..!!!