Petit trait, point à la ligne

Que…
- la nuit sous ma plume
S´allume.
- Les nues qui passent
S´effacent.
- Ma pensée frivole
S´envole.
- Dans l´âtre la braise
Se taise.
- Ce doux songe qui traîne
M´entraine.
- Le vent de vous à ma porte
M´emporte.

Et puis que….
- Mes silences vous disent,
Vous grisent.
- Tous désirs à vous se plient,
Vous supplient.
- Chaque geste me dévoue,
Vous avoue.

Qu´enfin…
- Les regards malveillants soient punis,
Nous unis.
- Chaque heure soit un temps
De cent ans.
- La chandelle, lasse, s´éteigne,
Que je vous étreigne.

Tadamadon

En ce qui concerne la plume qui s'allume, c'est exaucé! Pour le reste, nous avons toute la vie pour aimer (et peut-être plus encore...)

Et après NOUS le déluge....



(...reçu ...)

- . .......

- . Très ...


- La chandelle, lasse, s´éteigne,
Que je vous étreigne.

-. Très...tout ce que j'aime !!!
bisous

faire durer les instants magiques, arrêter le temps ! qui n'en rêve pas

Un joli poème, qui se lit comme une histoire, qui se termine si bien !

Voilà une belle supplique, qui j'espère aura été entendue

Étincelle a écrit:

Voilà une belle supplique, qui j'espère aura été entendue

Elle semble avoir été entendue...Forte et claire !!!

Comme j'aime tes mots mon kendor !!!
J'aime quand on s'aime comme ça !!!

Alan

J'aime beaucoup cette écriture. Elle berce, elle emporte, elle fait rêver. Et voilà, que des mots d'un Monsieur Lamartine, viennent buter, avec l'exellence; qui leur est propre, ma petite cervelle (de blonde...aîe, même pas mal ) : " Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours. Laissez-nous savourer les rapides délices, des plus beaux de nos jours !"

Merci pour ce doux moment