J’attends, te voir surgir de l’ombre
J’ignore la voie qu’il faut suivre
Et la nuit qui enfante le rêve
Te ramenant souriante auprès
De moi, le cœur ne pas prêt
D’abandonner le souffle animant
Ses pulsations depuis longtemps.
Je contemple le soleil se lever,
Dans son éclat, je vois les prémices
D’un temps, me rayant les louvets
Des nuits et éloignant les supplices
De mon esprit resté toujours lové
Au fond de tes entrailles en patrice.
J’attends, te voir surgir de l’ombre
Et jouer à deux une partie d’hombre,
Pour repérer les cartes cachées entre
Tes seins et la clé d’accès à ton antre,
Pour placer une merveilleuse sonde
Et savoir les secrets de ton monde.
Dad Allaoua