L'amour comme les fleurs

Parfois, on aurait envie de se battre, se débattre
Jusqu’au bout, de nos toutes dernières forces
L’humain est ainsi fait, de ces guerres écarlates
À devoir gagner! Il transmute en bête féroce

J’ai un jour marché pieds nus, le feu de l’enfer
Crié mon désespoir sous un ciel à découvert
J’ai lancé des éclairs, de par mes yeux verts
Comme j'ai étouffé mon cœur en si longs hivers

Je suis encore bien loin, d’avoir tout saisis
Mais j’ai fais du chemin et compris cette chose :
L’Amour, comme les fleurs, ont fragiles vies
Peuvent mourir en une nuit, si le frimas se pose

C’est pourquoi maintenant, je n’arrache les fleurs
Pourtant, j’aimerais tant, les porter sur mon cœur
Elles vont sous le vent, ici, ou même ailleurs
C’est comme cela, voyez-vous! Que j’aime une fleur

Si ma fleur se flétrie, que je la sais bien fragile
Je la laisse dormir, refermer sa corolle
Puis quelques larmes s’écoulent, doucement de mes cils
Pour que rosée la vénère, portée par le bras d’Éole