Tu sombres dans l’enfer du doute
Toi qui sombres dans le doute,
Pendant le sommeil, observe
Sagement dans l’ombre de la nuit,
Tu constates dans tes rêves
L’âme traverser un pertuis,
Te menant gaie vers la rive,
Où il n’y a pas du mépris.
En s’allongeant sur le lit,
Hume le souffle, qui se propage
Autour de ton corps sans bruit,
Tel un métal subissant l’étamage,
Tu deviens plus belle dans l’éclaircie
Qui t’induit dans ce trempage.
Sois sereine et suis ta route
Tu me trouves sans cnémide
Et désarmé, chasse les doutes,
Rendant ton esprit raide
Et jouit de l’amour qui t’envoûte,
Tu seras un être non apode.
Dad Allaoua