Tous deux ils regardaient de la grande terrasse
L'Egypte s'endormir sous un ciel étouffant
Et le fleuve à travers le Delta noir qu'il fend
Vers Bubaste ou Saïs rouler son onde grasse
Et le romain sentait sous la lourde cuirasse
Soldat captif berçant le sommeil d'un enfant
Ployer et défaillir sur son coeur triomphant
Le corps voluptueux que son étreinte embrasse
Tournant sa tête pale entre ses cheveux bruns
Vers celui qu'enivraient d'invincibles parfums
Elle tendit sa bouche et ses prunelles claires
Et sur elle courbé, l'ardent Impérator
Vit dans ses larges yeux étoilés de points d'or
Toute une mer immense où fuyaient des galères
Merveilleux !!!(Oufff ! Pas de copier/coller, tout de tête)