Je crois que tout est fini
Je crois que tout est fini
Pour cet amour infini,
Qui a exclu tous mes amis,
Et a rendu l’esprit abêti
Devant cette diaphonie,
Qui provoque des bruits
Étranges et incompris,
Pour troubler la phonie
Entre nos cœurs meurtris
Par la conduite des zanis.
Adieu, Je reste invisible,
À toi ma voix est audible,
Mon âme est sensible
À ces agitations nuisibles,
Qui rendent risible
Un amour possible
Dans une nature paisible,
Qui semble inaccessible
À un esprit irascible
Devant des fautes visibles.
Je pars, reste sereine
Dans ton rang de reine,
Tu n’as pas de peine
À oublier ce brave thane,
Qui a lutté dans l’arène
Afin que tu devines,
Que dans son halène,
Se trouve ce qui fascine
Ta volonté et passionne
Ton âme restée rebelle.
Dad Allaoua