À la duperie tu offres ton sang
Telles des vagues qui s’agitent
Au gré du vent, le peuple dort
En écoutant une jolie flûte
Dans un rêve voilant le tort
D’une destinée, qui affûte
Le glaive dans des notes sonores.
Tels des troupeaux égarés
Vivant de leur instinct, ils suivent
Les ordres de leurs bergers
Dans l’ombre et la démence,
En attendant qu’un éveillé
Surgisse, pour assurer la délivrance.
À la duperie il offre ton sang,
Tes larmes et ta sueur,
Pour rendre le bourreau puissant,
Vivre des slogans et des douleurs
Dans la dominance et l’acharnement
Sous le regard de la sainte écriture.
Embrasse la simplicité et élude
Le charlatanisme si tu veux
Sortir de cette horrible inquiétude,
Au dessus de nous un ciel bleu
Et un dieu qui rejette la servitude
Et déteste l’esprit acrimonieux.
Dad Allaoua