Lovée dans l’imagination,
Je renie en toi la sagesse,
Que ta malice ait enfanté,
Pour voiler la tristesse
Troublant ton âme égarée,
Dans une grande forteresse
Que le diable ait érigé.
Lovée dans l’imagination,
Tu demeures éloignée
De la réalité et de la raison,
Ton esprit fuit la vérité
Le détruisant tel un poison,
Qui paralyse ton avidité.
Je reste par ma force
Et non par ma faiblesse,
Pour t’éviter les entorses
Souillant ta gentillesse
Et enlever l’écorce,
Qui cache ta finesse.
Dans ma conduite ridicule
Tu trouves l’éclat espéré,
Qui rafraîchit la cuticule
De ton corps épuisé,
Par l’ardeur de la canicule
Qui embrasse ta destinée.
Dad Allaoua