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 Frère écoute, n’as-tu pas entendu ?

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AuteurMessage
Dad Allaoua
Corsaire des Mers
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Dad Allaoua


Masculin
Nombre de messages : 4267
Date d'inscription : 27/05/2010

Frère écoute, n’as-tu pas entendu ? Empty
MessageSujet: Frère écoute, n’as-tu pas entendu ?   Frère écoute, n’as-tu pas entendu ? Icon_minitimeVen 27 Aoû - 17:00

Frère écoute, n’as-tu pas entendu ?


Frère écoute, n’as-tu pas entendu ?
Cette femme criait avec un cœur mordu,
Où sont les millions des frères arabes ?
Cherchant dans les décombres sa jambe
Arrachée de son joli corps par un obus.

Dans le palais et ses jardins se trouve le roi,
Inquiet, mais il n’a pas de voix,
Cloué dans son trône, il signe les lois
En fustigeant ces petits enfants avec joie
Il embrasse le grand George avec foi.

Il est devant la statue de la liberté,
Attendant les ordres avec fidélité,
Pour mater un bébé lançant une pierre,
En oubliant son père et l’horrible civière
Il ferme timidement ses paupières.

Je vois dans ces yeux de la vengeance,
Pour ceux qui troublent sa jouissance,
Ils ne comprennent pas sa révérence
Pourquoi tant de haine pour l’Amérique ?
Grâce à lui mon royaume est magnifique.

L’enfant cherche son appartenance,
Reniant le monde arabe et leur croyance,
Sa mère le console et essuie ses larmes,
Pour lui dire meurtrie dans son âme,
C’est avec toi, que la Palestine s’arme.

Les peuples sortent et disent
En constatant le sang qui se fuse,
Nous mourons pour toi Palestine !
En toi notre esprit se confine
Et se rafraîchit dans tes fontaines.

Incapables de violer les frontières,
Se contentent de brûler un emblème,
Oubliant les femmes et les larmes,
Ils maudissent les rois dans leurs prières
Pour le silence et leur orgueil extrême.

Je vois les yeux rouges d’un père,
Embrassant avec force son fils en pleurs,
La mère est engloutie sous terre,
Elle ne peut être sauvée que par mystère,
Il reste immobile dans sa demeure.

Constatant la douleur de leurs peuples,
Ils commencent à parler avec stupeur,
Logés dans les cinq étoiles au Caire
Ils disent nous blâmons cette terreur,
En souriant discrètement pour plaire.

Palestine vous êtes une orpheline,
Ta gloire est perdue avec Salah-Eddine
Ils ont peur de perdre leur trône,
Avec des réunions, ils se contentent
En disant nous aimons la Palestine.

Le roi, avec son peuple il est barbare,
Devant son assemblé, il essuie sa barbe,
En qualifiant son peuple d’ignare,
Il ordonne sa population de se taire,
En étouffant leurs marches funèbres.

Ces enfants lancent encore des roquettes,
Sur des chars on leurs donne des fleurs,
Avec du gaz nous les aidons avec fureur,
Avec du pain, on leurs évite la disette,
Pour détruire ces terroristes avec ardeur.

Laisse-moi remettre mon turban,
Il est complètement desserré par le vent
D’une pierre lancée par un enfant,
Il me donne gentiment le prétexte,
Pour condamner et tourner la tête.

Je ne suis pas un aveugle ! Je vois,
Avez-vous oublié que je suis le roi ?
Dans l’enfant se trouve ma proie,
Je protège ma reine avec mes lois,
Dans la soif, c’est du sang que je boive.

L'Amérique me donne les ordres
Pour étouffer Salah et Yasmine,
La lancée des pierres augmente ma peine,
Je ne veux pas vivre dans le désordre
Donnez leur à manger dans des cantines,

Leurs cailloux ont blessé la sentinelle,
Dans son cœur il est resté très fidèle,
Avec un plateau plein des dattes et du lait
Ils ont accueilli celui qui a causé nos plaies,
Pour l’inviter à un repas chaud et charnel.


L'Amérique a avoué sa reconnaissance
Pour l’ignorance du roi et sa brillance,
En oubliant ces enfants et leurs souffrances
Il trouble leur avenir et leurs espérances,
Pourtant, ils ne veulent que la délivrance.

Majesté en passant ferme les yeux
Et regarde là haut vers les cieux,
Oublie ces terroristes et leurs cercueils,
Fidèle, tu dois apprendre à détourner l’œil,
Pour savourer ta vie et nos merveilles.

Ces gens ne connaissent pas la douleur !
Ne t’inquiète pas pour leurs malheurs,
Pense à tes jours et tes merveilleuses nuits,
Oublie ces misérables et leurs ennuis,
Mais soit discret et agit avec douceur.

Pense à ton ami fidèle l’Amérique !
Il veillera et protégera ton monarque,
Dans un jardin florissant on vous accueille,
Pour sécuriser la reine et ta chère famille,
Comme en chine on vous construit la muraille.

Tu deviendras plus fort avec la sagesse,
Laisse ces enfants dans leur vaillance,
Tels des lapins ils courent après leurs pitances,
L'Amérique se souviendra de ta clairvoyance
Et ta distinction tu l’auras avec assurance.

Avec du sang ta couronne se prolonge,
Avec ta fermeté et ta bravoure tu nous soulages,
Agis vite ! Arrête ces maudites pierres,
Les militaires obtiennent ce qu’ils espèrent,
Envois ces minables terroristes aux enfers !

Maintenant, je vois que du rouge
Du sang partout couvre la terre,
Dis-moi ce que je doive dire au peuple !
Non, laisse-le sans nouvelles !
Il finira par accepter notre terreur.

La mer est calme, je lance ma voile,
Pour détruire ce nid où chante le rossignol,
Ne le vois-tu pas ? Il les empêche de dormir,
Ils passent toutes les nuits à vomir,
Je t’ordonne, abat le ! Ça est mon cher désir.

Tu devais étouffer leurs voix,
Comprends ! Que ceci soit notre loi,
C’est chez nous, que tu mettes ton burnous,
Tu dois lancer un appel à mes boys,
Afin d’écraser ces philosophes de kabous.

Dis à ton peuple ! Que leurs roquettes
Et les pierres que les enfants jettent
Ont inquiété et enragé nos bêtes,
Nous ne cherchons pas à faire la conquête,
Mais la Palestine est pour nous coquette.

Nous attendons tous ta tête savante
Nous dire d’une manière intelligente,
Comment tu avais fait ta marche verte,
Nous préférons cette marche avec ton aide,
Pour éviter de dépenser trop des grenades.

Votre population est trop débordante,
Elles doivent laisser leurs portes ouvertes,
Car avec toi leur sécurité serra réduite,
Nous ne voulons pas durer dans nos quêtes,
Ta loi est approuvée et applaudie sans dispute.

Tu es le roi serviteur, qu’on félicite !
N’écoute pas ton peuple qui te rejette,
Loin de lui, avec nous tu ferras la fête,
Débardasse toi de tous ces mythes !
Écrase-les, ils ne sont que des insectes.

Ton paradis c’est chez nous que tu la trouves,
La souffrance la famine en eux tu augmentes,
Ces citoyens sont arrivés à leurs limites,
Laisse-les dormir avec leurs flûtes,
Pour oublier les erreurs que tu leurs réfutes.

Avec nous le président de la mère du monde,
De sa tribune, il appelle celui qui l’écoute,
Pour lui dire, nos conseils ils rejettent !
Nous avons parlé et dit que la paix se fonde
En nous la confiance est assez grande.

Il appelle de son palace, le cigare à la bouche,
Que dois-je faire, la population s’irrite Monsieur Bush ?
Détends-toi, dans tes puits, ouvre les vannes,
Ne laisse pas leurs voitures en pannes,
Ile se contenteront d’entendre ton hymne.

Ma photos comme toujours ils déchirent,
Provoquent de la zizanie entre eux ils se jettent,
Pour étouffer la voix de cette courageuse mère
Dans le lit de sa mort, à travers la fenêtre elle guète
Les nouvelles, que ramène une étoile filante.

Regarde le, Majesté ! Il a besoin des soins,
Non ! Silence ! C’est un terroriste de moins,
Je vois du sang et des blessures dans sa tête,
Aujourd’hui avec Sharon, je ferais la fête
Sa haine pour moi n'est pas trop violente.

Dad Allaoua

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