Pour l'éternité (Phaeton et Dyane)

Simplement pour lui dire et redire...qu'à jamais il est et restera mon petit prince et moi sa reine (vive la République!!!-sourire)




Sous mon saule pleureur, refaisant le monde, réécrivant mon enfance, m’était installée. La rivière claire, doucement berçait les branches de l’arbre. Douce communion du bois et de l’eau. Les yeux fermés cherchant les mots et les images d’un conte, je devinais les oiseaux, le vent, le bruissement des feuilles. Le soleil me caressait de ses rayons, entre les frêles et tremblant rameaux.
Un bruit plus sec, inconnu, me fit tressaillir. Dans un halo de lumière, tu étais là, debout, souriant. Toi, le petit Prince de mon conte.

Et cela fait longtemps que je suis près de toi
Te murmurant des mots, te contant des histoires,
Te rassurant, jadis, dans tes nuits bien trop noires,
Te soufflant à l’oreille des refrains d’espoir,
Et c’est aujourd’hui, seulement, que tu me vois.

Je t’ai si souvent espéré, cherché au creux des nuages. Maintes fois j’ai cru deviner ta silhouette au détour du chemin. Les yeux ne voient que ce que le cœur aimerait voir tu sais. J’entendais ta voix dans le moindre bruit. Tout m’était prétexte à m’évader auprès de toi. Mais j’avais si peur, si peur de me leurrer. Et aujourd’hui tu es là. Viens, approche. Viens, raconte moi ce temps perdu sans toi.

Tout ce temps, tu sais, ne fut pas du temps perdu,
Je t’ai laissé grandir, toucher, construire, aimer,
Je t’ai laissé choisir, réussir, échouer,
Je n’étais jamais loin puisque tu me sentais,
Aujourd’hui je suis là car notre heure est venue.

Tu m’as regardée devenir femme, aimer, me battre, me brûler les ailes parfois. Si j’ai échoué quelques fois, je n’ai jamais triché. Jamais n’ai dit je t’aime sans vraiment le penser. Le plaisir ai connu et je sais désormais que dans mes moments de peine, de solitude, c’est toi qui m’habitais. Tu dis que notre heure est venue, serais-je déjà si vieille ?

Vieille n’est pas le mot, tu as juste vécu,
Parcourant les méandres que la vie impose,
Dans tes mains le sourire et les pleurs de la rose,
A présent tu connais le beau et le morose,
Tu m’as espéré, je suis là… un peu ému.

Emu dis-tu, je le suis aussi. J’avais tout imaginé de toi, ta voix, ton regard, le grain de ta peau, ton cœur, ton âme, tes désirs, tes plaisirs, tes errances. Et aujourd’hui je tremble de si peu te connaître. Avec cette étrange impression de n’avoir jamais connu que toi. Aujourd’hui je tremble de si peu me connaître.

Pourtant, le cœur et l’âme sont toujours fidèles
Et toi et moi savons fort bien les écouter,
Nous devions, un jour ou l’autre nous rencontrer,
A présent, un mot de toi, un mot s’il te plaît,
Et je te délivre… t’emportant sous mon aile…

Ce mot ne l’as-tu déjà cueilli au vert de mes yeux, au rosé de mes lèvres ?
Emporte-moi, emporte-moi.
De l’inconnu, de demain, je ne redoute rien. Puisque désormais, tu seras mon éternité.

Que cela dut être bon de voir que cette petite voix intérieure, ce jardin inviolable devinrent palpables et je pourrais dire et... Encore, baignant que je suis ici dans ce bonheur qui vous appartient mais je vais me taire et, comme il y a souvent une chanson qui me revient après les belles lectures, celle qu´il me parut vouloir écouter est celle-ci :

https://www.youtube.com/watch?v=S-vE3siPVTw

Merci à tous deux tant pour le partage que pour le bonheur exprimé.

Un texte écrit avec mon petit prince en septembre 2006.....j'espère qu'il me pardonnera de l'avoir replacé ici sans lui demander son accord.....
Merci Kendor d'avoir partagé nos instants d'amitié
bisous

j'ai oublié de te dire.......oui oui la chanson va bien avec notre texte.....Et je souhaite qu'Olivier et toi soyez des hommes heureux car quand mes amis sont heureux...je le suis aussi
bisous

Sois rassurée Dyane, heureux je le suis, je crois même que je ne sais faire que ca !

P.S. : j´oubliais également, quelle importance quand ce fut écrit puisque c´est éternité ?

J'aime énormément ce duo atypique !

L'ambiance entre réel et fantastique, cette entité bienveillante qui apparaît pour t'emporter dans une éternité de plénitude...

Trop court, j'en veux encore !!!

Comme j'aime vos mots ma Dyanounette !!!

J'ai toujours eu une trés grande admiration pour la plume d'Olivier et le fait que tu le portes si haut dans ton coeur ne peu que me confirmer ce qu'il est !!!

Bisousss à vous deux et encore merci pour ce délicieux moment...

Alan

Merci pour vos mots...

Dyane, tu as conservé ce poème depuis tout ce temps, c'est déjà un honneur pour moi !!
Tu l'as posté et je t'en remercie...
Je viens de le relire avec beaucoup d'émotion...

Mais c'est un texte ancien...
Un texte nouveau, ce serait sympa, non ?

Bisous
phaeton

vi vi.....et il faut que je trouve le sujet !!! t'as pas changé....et tu sais quoi !!! surtout ne change rien !!

J'en ai d'autres des duos dont un heu.....bigrement coquin rires!!
bisous