Il est déjà bien tard, petit voleur des rues
Toi l´esclave des tiens et bétail chez les miens,
L´opprobre se veut fleuve en ses plus belles crues
Qui charrie la fange que sont tous bohémiens.
Ils sont plus pitoyables que tu n´es misérable,
Leur cul rivé en haut de la sociale échelle,
A compter au centime chaque dessous-de-table
Que ne saurait leur prendre l´enfant Romanichel.
Il te reste la lune, son feu et sa lumière
Que tu chaparderas après leur nettoyage
Ici ta flamme est trop près de la poudrière
Dont mèche est leur mépris pour les gens du voyage.
J´ai honte pour ce pays et te demande pardon
Pour la crasse qu´il laisse sur la fraternité
Et, à tes deux pieds nus, ces épines de chardon
Qui jonchent ma France, terre de liberté.
Tadamadon
*** Je sais que je me répète, que ce n´est même pas nécessairement bien construit mais ce qui se passe en ce moment m´est tellement insupportable qu´il faut que des mots le vomissent.