Je te rêve souvent n´étant qu´une caresse
Qui passe sur ma nuit mais si douce, si douce !
Je t´imagine alors en l´aube pécheresse,
Ruisseau allant en moi, qui glousse, oh ! Qui glousse.
Tu es tout à la fois ma force, ma faiblesse,
Cruelle d´absence mais si douce, si douce !
Ton silence me parle, il m´apaise et me blesse
Tout comme une aubépine sur son tapis de mousse.
S´écoule le sable dans sa prison de verre
Et je vais à la lune, de quartiers, pleine ou rousse
Grelotant esseulé dans ce bien long hiver.
Je compte chaque jour qui meurt inapaisé
Sous le joug de ton manque Toi si douce, si douce !
Que vienne enfin celui du renaissant baiser !
Tadamadon