Musée

Dans un statique mouvement le bronze luit
L’implorante Camille agenouillée supplie
Le temps passé patine le corps en rupture
La douleur et l’absence habillent la sculpture

Diane verte et lisse au ciel son arc brandit
Cheveux de marbre que le soleil magnifie
Gardienne du séculaire baiser donné
A tout jamais dans le plâtre immortalisé

Formes généreuses que la terre engloutit
Ventres ronds et cuisses par le temps éconduits
Livrés à nos regards impudiques et froids
Dans la pierre l’artiste y inscrivit l’effroi

Sur la pierre fraîche et lisse glisse ma main
Captiver la magie embrasser le divin
Un instant être une femme de marbre blanc
Et lire en tes yeux d’azur l’émerveillement

Une très belle visite où l'art resplendit de toute sa grandeur.

Bravo Dyane, j'aime beaucoup.

Trés joli poème
J'ai beaucoup apprecié cette lecture
Merci du partage
Amitiés
Allaoua

Dyane au classique d´un Art où j´ai aimé déceler les oeuvres de Camille comme un point au crochet des mots dans ce style en alexandrins qui se fiche du moderne ou de l´ancien tant il donne au texte son éternité et porta à mes yeux le régal de lire et l´envie de relire. Merci et bravo !

La belle dyane pour une superbe dyane aussi,
son corps de glace ,mais un coeur si genereux,

J'étais passée à côté de ce poème qui contient tout ce que j'aime : l'art et ton regard pareil au mien devant ces fascinantes statues de pierre. Je pourrais rester des heures devant la statuaire antique sans encore en percer chaque détail !!

Merci Dyane !

tres tres bel ecrie ca merite un vote
amicalement
Bonheur-perdu